En partenariat avec l’ANDRH et Work Day, l’ISG RH publie avec Opinion Way l’étude « GenZ : quel est le profil des décideurs du futur ?« . Menée auprès de jeunes diplômés Bac+5 en activité, cette enquête révèle que les préjugés portés autour de la Gen Z ne sont pas une réalité dans l’entreprise. Loin du désengagement annoncé, cette génération considère le travail comme une source de bien-être à 81%. Elle aspire à des responsabilités et se projette dans des trajectoires professionnelles exigeantes, mais à ses conditions.
Dans cet article, nous partageons les grands apprentissages de cette étude autour d’une génération qui souhaite challenger l’entreprise de demain.
Des résultats qui bousculent les clichés
Le travail reste un pilier de l’épanouissement : 81 % déclarent un impact positif sur leur bien-être. L’exigence porte d’abord sur l’équilibre de vie et la cohérence des engagements réciproques entre employeur et salarié. Côté technologies, la nuance s’impose : l’IA est utile mais pas un prérequis. 63 % la jugent déjà indispensable à leur travail, mais 73 % accepteraient de rejoindre une entreprise qui interdit son usage ; par ailleurs 69 % estiment que l’innovation technologique est un critère important dans la recherche d’emploi. La mobilité n’est pas forcément frénétique : 21 % se projettent avec 1 à 2 employeurs sur l’ensemble de leur carrière, quand un tiers anticipe plus de cinq employeurs : une logique d’engagement conditionnel au respect des attentes mutuelles.
Les 5 préjugés non confirmés dans cette étude sur la Gen Z :
- Préjugé n°1 : « Le travail n’est pas important pour eux »
- Préjugé n°2 : « L’IA est indispensable pour les Gen Z »
- Préjugé n°3 : « Les Gen Z changent de job tous les 2 ans »
- Préjugé n°4 : « Les Gen Z ne souhaitent pas devenir managers »
- Préjugé n°5 : « Les Gen Z veulent diriger demain »
« Au cœur des fantasmes et de toutes les convoitises, la génération Z se dévoile de manière surprenante dans cette étude qui déjoue les pronostics et bouscule les idées préconçues. Fort de son expérience d’accompagnement de cette nouvelle génération, l’ISG RH témoigne d’une réalité en effet éloignée des clichés. » note Sophie Sureau, Directrice nationale des études de l’ISG RH.
Leadership et Management pour la Gen Z
Loin d’un rejet du management, 76 % jugent les responsabilités managériales nécessaires à une carrière réussie. Et 83 % souhaitent alterner au cours de la vie professionnelle des postes avec et sans encadrement.
Le leadership attendu est exigeant et responsable. Ainsi, les qualités plébiscitées pour un dirigeant sont :
- « performant » (44 %),
- « leader inspirant » (42 %)
- « engagé » (42 %).
En matière de priorités, ressort le bien-être des employés (76 %, cité en 1er par 36 %). Suivent la réussite économique (64 %, 1er : 15 %) et la diversité & inclusion (60 %, 1er : 12 %).
Pour Rachel, ancienne étudiante de l’ISG RH, « le « Manager de Demain » doit inspirer et stimuler par des soft skills pointues. Ce n’est plus un chef qui tranche, c’est un leader qui fédère. Sa force ne réside pas seulement dans ses décisions, mais dans sa capacité à créer de l’envie, à donner du sens et à transformer l’énergie collective en performance durable.«
Analyse et débat le 13 octobre 2025
L’ISG RH présente les chiffres de cette étude et invite aux débats. Nous vous donnons rendez-vous le lundi 13 octobre 2025 à la CCI Paris Bourse. Les professionnels des ressources humaines interviendront autour de l’analyse de ces données et les insights à retenir de cette enquête.
Cette matinée sera l’occasion d’échanger et de débattre sur les tendances qui dessineront les décideurs de demain. Les interventions de nos experts ressources humaines et anciens étudiants promettent d’être particulièrement riches. Ils offriront des perspectives éclairantes sur les managers de demain.
Vous souhaitez vous inscrire à cet événement : écrire à communication@isg-rh.com